Rietschissime !

Quel mois de mai désastreux ! En plein désarroi oenologique, j'étais sur le point raccrocher le tire-bouchon !
Et là, c'est toujours quand on n'y croit plus qu'interviennent les plus belles rencontres. Cette fois c'est goûter les vins de la famille alsacienne Rietsch qui m'a donné LA bonne claque, ma découverte à Sous les Pavés, la Vigne ! organisé à la Bellevilloise.


Voici le teaser : des cuvées d'un subtil assemblage de fraîcheur, des notes de fruits prononcées et identifiables qu'on croque avec une remarquable gourmandise, l'acidité finale donne un vin superbement droit et évite l'écueil d'un vin qui serait trop rond.

Quelles cuvées conseiller ? Toutes !
Mon coup de coeur a été son Muscat avec un délicat bouquet de pêche blanche est parfaitement rafraîchissant. Idéalement, il faudrait attendre l'automne pour le goûter mais la tentation est trop forte. Avec l'étiquette japonisante, on ne peut s'empêcher de penser à un joli Saké fleuri.
Carafer le muscat et le tourner gentiment est nécessaire pour lui faire perdre son gras actuel. C'est un vrai délice. Pour y goûter, vous pouvez faire un détour à la Buvette de Camille qui le sert dans les règles de l'art, et surtout au verre !

Le Sylvaner au top, ce cépage moins "noble" et moins connu d'Alsace, est chez Rietsch plein de justesse et de gourmandise, le tout sur le fruit.

C'est là encore un trait commun avec son Pinot Noir, d'une jolie couleur framboise, que je me réserve pour la tombée des feuilles.

Tout Rietsch est à encaver, à boire aujourd'hui et demain. Un style très complémentaire de Bruno Schueller qui continuera malgré tout à occuper une place de choix dans ma cave.